L'histoire de La Forge est née d'une famille de 3 générations de forgerons

 

Mon arrière grand-père Jacques, mon grand-père Edouard et mon père Georges.

 

Lors de la guerre de 14-18, mon grand-père a été réquisitionné, il y fut reconnu pour ses qualités de forgerons. A son retour de Verdun, il trouva la maison vide et fermée : ses parents étaient morts de la grippe espagnole pendant son absence. Ce sont les voisins qui le recueillirent et lui donnèrent à manger à son arrivée.

 Quelque temps après, mon grand-père reprit l'activité de forgeron et le bruit de la forge retenti à nouveau dans le village.

 

C'est alors qu'Edouard s'est marié avec Maria, la fille des propriétaires d'un des cafés de Bournazel, celui qui est situé à côté de la chapelle.

 

 De cette union sont nés 3 enfants : 2 garçons et une fille. Pour subvenir aux besoins de tout ce petit monde, Edouard à diversifié ses activités avec la vente de matériels agricoles en plus de son métier de maréchal ferrant et de forgeron du village.

 

Notre histoire

 

Puis Edouard et Maria ont repris le succession du café en ouvrant l'établissement le dimanche et en accueillant les clients à la forge durant la semaine. Imaginez les clients boire un verre dans le pièce de vie actuelle au niveau de l’îlot central, juste au dessus du bruit et de l'odeur de la forge.

 

Notre histoire

 

 Alors que leur fils aîné quitte le village de Bournazel pour s'installer en tant que forgeron au village voisin Roussennac, c'est mon père Georges qui reprend petit à petit la succession de mon grand-père.

A la fin de la seconde guerre mondiale et suite à l'arrivée de "l'eau courante" dans les campagnes, on venait à la forge pour commander la pose d'abreuvoirs dans les étables, de portails pour les fermes et de rampes en fer forgé pour les habitations alentour.

Notre histoire

 

En décembre 1955 mon père Georges et ma mère Juliette se marièrent et eurent 2 garçons, Christian et moi même. En 1973, à la mort de mes grands-parents ils décident d'arrêter l'activité de cafetier à la forge. Mon père continue son métier de forgeron à l'atelier tandis que ma mère reprend à plein temps la gestion du Café de mes aïeuls et y développe la partie restauration.

 

 

Je suis né en 1962. Je me souviens avoir vécu à la forge avec mes grands parents et mes parents. La chambre de mes grands parents était à la place du salon actuel. L'étage était un grand grenier ou l'on faisait sécher la saucisse et les jambons et l'actuelle salle de bain servait de saloir. Les chambres étaient dans la maison accolée à la forge côté cour. Les sanitaires se trouvaient dans l'atelier, dans l'angle de la terrasse d'aujourd'hui. 

 

Que de souvenirs entre le bruit du soufflet et du marteau sur l'enclume, les voisins qui venaient regarder l'émission "La Piste aux Etoiles" à la télévision en noir et blanc, les histoires racontées par les clients autour d'un verre dans la cuisine et les repas de famille dans l'atelier.

 

Cette maison a toujours été pleine de vie avec beaucoup de passage, c'est pour cela que j'ai tenu à en faire un lieu accueillant et convivial en essayant de garder quelques traces du passé.

 

Didier, le propriétaire.

 

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